Activités et événements
La première réunion du GTM-CNUCC a eu lieu à Bratislava en avril 2009 au siège social régional du PNUD.
Doha, novembre 2009
DOHA, 9 novembre 2009 (ONUDC) – Les pays signataires du traité pour la lutte contre la corruption des Nations Unies se sont réunis à Doha, Qatar, cette semaine afin d'examiner la mise en oeuvre de la Convention des Nations unies contre la corruption. Il s'agit de la troisième session de la Conférence des États parties à cette convention qui est entrée en vigueur en décembre 2005.
Le procureur général du Qatar, M. Ali Al-Marri, en présence de son Altesse Sheikh Tamin Bin Hamad Al-Thani, héritier manifeste de l'État du Qatar, a inauguré la session. M. Al-Marri a décrit la Conférence des États parties comme le "forum intergouvernemental par excellence pour lutter contre la corruption".
Selon le directeur exécutif de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Antonio Maria Costa, la corruption est la "cause et la conséquence" de la crise financière. Il a critiqué les gouvernements d’avoir perdu le contrôle et du fait que les financiers et les magnats de l’industrie font en sorte que leurs opérations financières soient devenues désordonnées.
Il a exhorté tous les États de reconnaître l’aspect positif de la crise en utilisant la Convention des Nations Unies contre la corruption comme "un plan directeur pour rétablir la confiance à l’égard des marchés, des entreprises et des gouvernements.”
M. Costa a souligné "qu’il est possible de prévenir la corruption, qu’il ne s’agit pas d’une réalité incontournable et qu’elle ne fait pas partie des activités commerciales." La CNUCC renferme des mesures qui s’appliquent aux secteurs public et privé. Leur mise en œuvre fait l’objet d’un examen à Doha.
L’une des principales questions à l’étude à Doha est la création d’un mécanisme visant à examiner la mise en œuvre du traité. "Actuellement, la corruption est une question de perspective – il n’y a aucune façon de la mesurer", a déclaré M. Costa. Un mécanisme d’examen permettrait, pour la première fois, aux gouvernements de déterminer dans quelle mesure ils luttent efficacement contre la corruption et d’établir les progrès qu’ils leur restent à accomplir. L’objectif est de créer un mécanisme qui soit transparent, discret, inclusif et équitable. Selon M. Costa, "il faut établir un mécanisme intergouvernemental technique en vue de mesurer les progrès accomplis et non pas de nommer et de faire honte." Le chef de l’ONUDC a pressé les États parties de "conclure une entente" au sujet du mécanisme d’examen c’ici la fin de la réunion vendredi.
Plus de 1 000 délégués provenant de 125 pays ainsi que des représentants de la société civile, d’organisations internationales, des parlements, des médias et du secteur privé ont assisté à la Conférence des États parties.
http://www.unodc.org/unodc/en/frontpage/2009/November/corruption-conference-opens-in-doha.html?ref=emaildohaprbp