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Mexico June 17

Les membres du comité exécutif de la GOPAC se sont rendus à Mexico au Mexique

Mexico, Mexique – 6 et 17 juin 2009 - Les membres du comité exécutif de la GOPAC (Organisation mondiale des parlementaires contre la corruption) se sont rendus à Mexico au Mexique pour tenir leur réunion annuelle.

La réunion a été présidée par le député César Camacho, membre de la chambre des députés du Mexique, président de la section latino-américaine de la GOPAC et vice-président de la GOPAC. L’événement a été inauguré par le député César Duarte Jaquez, président du congrès mexicain.

La GOPAC tient à remercier le député César Camacho (Mexique) et la chambre des députés du Mexique pour la tenue de la dernière réunion du comité exécutif de la GOPAC.

  • Ordre du jour
  • Compte rendu de la réunion
  • Documents d’information
  • Photos
  • Communiqué de presse et couverture médiatique

Pour plus d'information, contact Meaghan Campbell Campbell.meaghan@gopacnetwork.org

Cosas buenas de la política mexicana

(Des bonnes nouvelles dans le domaine de la politique mexicaine), article publié dans le journal El Economista (traduction)

Mexico, jeudi le 18 juin 2009.

Reléguées par les scandales aux pages intérieures des journaux et confinées au second plan dans les bulletins télévisés et radiophoniques, les bonnes nouvelles ne sont plus considérées comme des nouvelles. Des événements exceptionnels semblent passer inaperçus. C’est le cas de la réunion du comité exécutif de l’Organisation des parlementaires contre la corruption (GOPAC) qui s’est tenue cette semaine dans notre pays.

Comme beaucoup le soupçonnent et comme la majorité le perçoit, même si les preuves sont rares, un grand nombre de problèmes auxquels nous faisons face prennent leur source dans la corruption et l’impunité. Tout ce que l’on peut faire pour combattre ces deux fléaux mérite l’attention de nos concitoyens car c’est ce genre de solution qui nous permettra d’éliminer dans une large mesure les maux qui nous affligent.

L’Organisation des parlementaires contre la corruption (GOPAC) est un réseau international rassemblant des parlementaires voués à la lutte contre la corruption, le renforcement de la transparence et de la reddition de comptes, et visant à assurer l’application de normes élevées d’intégrité en matière de gestion publique. La GOPAC, le seul réseau parlementaire qui se consacre exclusivement à la lutte contre la corruption, compte actuellement plus de 900 membres représentant près d’une centaine de pays. Par l’entremise de ses 13 sections régionales, l’organisation fournit des services d’information et forge des alliances entre des pays dans le but d’encourager l’analyse, le changement législatif et l’innovation dans des domaines tels que l’accès à l’information, la lutte contre le blanchiment de capitaux, les conventions internationales contre la corruption et l’éthique parlementaire. À son tour, le réseau de parlementaires latino-américains contre la corruption (PLACC) est la section régionale de la GOPAC en Amérique latine, dont la présidence est assumée par le Mexique.

Lors de la réunion, les parlementaires qui ont représenté notre pays ont rendu compte de deux reformes constitutionnelles importantes adoptées lors des derniers mois : celle associée au système de la justice pénale et celle relative à l’Article six de la constitution mexicaine en matière de transparence, de reddition de comptes et de protection des renseignements personnels. Inspirées par une vision d’avant-garde du droit contemporain, le garantisme, ces deux reformes partent du besoin probant des Mexicains de voir garantis les droits des citoyens.

Bien que ces reformes représentent des progrès considérables, sans chercher à nous complaire ou à arborer des faux triomphes, nous, les parlementaires engagés dans ces causes, reconnaissons qu’il reste encore beaucoup à faire, qu’il nous faut mettre en œuvre de façon efficace les dispositions récentes de la Constitution, outre le fait de faire avancer des questions diverses, telles la professionnalisation des législateurs, faisant en sorte qu’à l’avenir le pouvoir législatif soit mieux nanti pour s’acquitter de ses fonctions politiques inhérentes : le maintien de l’équilibre entre les pouvoirs de l’Union et la surveillance parlementaire pour une saine gouvernance au sein des institutions publiques.

En tant que politiciens engagés dans ce genre de préoccupations civiques, à partir de la tribune législative actuelle et par la suite, lors de l’accomplissement de nos devoirs, nous continuerons à défendre ce genre de causes sociales et à élaborer des politiques nobles, édifiantes et positives.

ccq@cesarcamacho.org


7/3/2011