GOPAC Groupe de travail mondial sur la Convention des Nations Unies contre la corruption GTM-CNUCC

 Le point sur la CNUCC et la Conférence des États parties

La CNUCC qui est entrée en vigueur le 14 décembre 2005 est la convention la plus exhaustive et puissante en tant qu'instrument de lutte contre la corruption à l'échelle internationale. Au moment de la rédaction de cet article, 140 pays ont signé la Convention alors que 134 l'ont ratifiée. La Convention oblige les États parties à mettre en oeuvre une série de mesures vastes et détaillées pour lutter contre la corruption et ces mesures touchent leurs lois, leurs institutions et leurs pratiques, y compris la coopération internationale. La Conférence des États parties à la CNUCC est l’instrument de mise en œuvre de la Convention. Lors de la deuxième conférence à Bali (du 28 janvier au 1er février 2008), plusieurs priorités ont été fixées pour la troisième Conférence des États parties à Doha en 2009, notamment mettre l'accent sur la prévention et l'examen de la mise en oeuvre.

Dans la CNUCC, les "parlementaires" ne sont pas mentionnés précisément (ni les "autorités exécutives" ni les "gouvernements"). La CNUCC est conçue de manière à ce que le libellé soit le plus général possible afin que tous les États membres des Nations Unies puissent la ratifier et la mettre en oeuvre, peu importe leur structure interne et la répartition des pouvoirs, mais elle renferme le terme "fonctionnaire". Parallèlement, le rôle des parlementaires en tant que solution pour la lutte contre la corruption doit être accru à l'échelle internationale.