GOPAC Groupe de travail mondial sur la surveillances parlementaire (GTM–SP)

Activités et événements

Programme de développement professionnel pour les parlementaires, IBM/APC

ARPAC launches its Financial Oversight Handbook (L’ARPAC publie son manuel sur la surveillance des finances)

Groupe de travail mondial sur la surveillance parlementaire - réunion annuelle

Le Groupe de travail mondial sur la surveillance parlementaire a tenu sa réunion annuelle à Asuncion, Paraguay. La réunion a été organisée par le Sénat du Paraguay et le sénateur Monges du 8 au 10  juillet 2010. Parmi les participants, on comptait les membres du groupe de travail mondial: le sénateur Cesar Jauregui Robles (Mexique) à la chefferie, et les députés Donya Aziz (Pakistan) et Willias Madzimure (Zimbabwe); le député Yousef  Zainal (Bahreïn) n’a pu y assister. Parmi les parlementaires de l’Amérique latine, on comptait une délégation du Mexique, le sénateur Ricardo  Garcia  Cervantes, le sénateur Alfonso  Sanchez, et le député Gaston Luken Garza, et des délégués du Paraguay, le sénateur Juan Dario Monges Espinola, hôte de la réunion, Maria Soledad Machuca, le député Clemente Barrios Monges et le sénateur Alfredo Stroessner. Le sénateur Juan Manuel Galan de la Colombie ainsi que la députée Maria Margarita Velado Puentes de la République d’El Salvador ont également assisté à la réunion.
L’ordre du jour a porté sur l’élaboration de stratégies en matière de surveillance parlementaire à l’échelle internationale et régionale et sur l’examen de la Trousse d’outils de la CNUCC à l’intention des parlementaires
Cesar Jauregui Robles a fait remarquer qu’il faut adapter les documents sur la surveillance parlementaire qui sont souvent axés sur les systèmes de Westminster pour les régimes présidentiels.
Le sénateur Galan a présenté un exposé qui portait sur la corruption et la surveillance parlementaire en Amérique latine. Il a indiqué la nécessité de renforcer les institutions démocratiques contre la corruption et a souligné les facteurs clés de ces institutions, notamment : les systèmes électoraux, la séparation des pouvoirs, la société civile, la presse libre, l’accès à l’information et les partis politiques. Ce document est disponible sur le site Web en anglais et en espagnol. Le sénateur Galan a ajouté que les parlementaires doivent également penser aux incitatifs de la corruption.  Il en a souligné plusieurs:

  1. la fonction publique et le favoritisme plutôt qu’un régime fondé sur le mérite
  2. le système juridique, la confusion dans les lois et les lacunes, les redondances et les failles
  3. les procédures et les règlements qui sont bureaucratiques et la « manie des processus »
  4. le manque de surveillance et de contrôle
  5. le contrôle inefficace du système judiciaire
  6. le système judiciaire dysfonctionnel
  7. l’absence de contrôle social
  8. l’absence de volonté politique

Il a souligné qu’il faut examiner la corruption et la surveillance parlementaire dans les domaines suivants : le contrôle politique, le contrôle public, l’approbation des budgets et l’approbation de l’annulation des comptes doivent être renforcés.

Les membres du groupe de travail mondial et les participants ont discuté des différentes approches et stratégies régionales en matière de surveillance parlementaire.   Ils ont convenu que cela faisait partie de façon permanente des tâches du groupe de travail.
De plus, Willias Madziumre a présenté un exposé sur la manière de mettre en place une section nationale.   Ce document est disponible comme un blogue pour recueillir les commentaires des membres de la GOPAC.
On a annoncé également à la réunion que le sénateur Cervantes a mis sur pied, avec l’aide du Sénat mexicain, un bureau pour la section mexicaine, dans lequel il agira comme président intérimaire du réseau de Parlementaires latino-américains contre la corruption (PLACC).   Un projet est déjà en cours pour faire en sorte que des sections de la GOPAC fassent partie du PLACC qui est maintenant une entité légale.
Pour de plus amples renseignements au sujet de la réunion du Groupe de travail mondial sur la surveillance parlementaire, veuillez communiquer avec Nola Juraitis (les personnes dont l’anglais ou le français sont la langue d’usage) à l’adresse nolajur@sympatico.ca ou avec Lola Giraldo (les personnes dont l’anglais ou l’espagnol sont leur langue d’usage) à l’adresse Giral@parl.gc.ca.

29/11/2010